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Le sommeil onirique

 

Le personnage du seigneur An est un être à part, il s’agit d’un avatar. En effet, bien que ce personnage réside dans le monde sensible,  il existe également dans la « Pensée », qui est un lieu à l’écart du monde physique mais que l’on ne peut pas définir comme le Paradis au sens chrétien, ce monde en est encore très éloigné. Je nomme son lieu de résidence, le « sommeil onirique ».

 

Si j’ai choisi ces deux termes pour définir ce lieu spécial «  sommeil » « onirique », c’est qu’il répond à deux objectifs : Le premier, nous place sur le chemin de la science ésotérique, laquelle est enrichie de certains textes anciens, et nous fait comprendre que l’âme possède un domaine immatériel qui officie comme une mémoire permanente. Nous nous reconnectons à cette mémoire, notamment, durant notre sommeil ou à notre décès. Et selon le retour d’expériences consignées par des personnes comme Alan Kardec ( un chercheur spirite du début du 20ème siècle ) ou comme Jerôme Bourgine journaliste et enquêteur sur les voyage hors du corps, nous comprenons que l’âme en quittant son enveloppe charnelle, se dirige d’abord vers ce lieu avant toute autre destination. Ces éléments factuels sont nombreux et documentés, ils sont présents dans la culture spirite, mais elle place sous un nouveau jour les pratiques antiques des différents cultes autour de la mort des grands peuples de la Terre. Le « sommeil onirique » est donc bien un monde à part, où tous nos parcours de vie sont sauvegardés. Le second objectif évoque le rêve, en ce sens que nous pouvons nous établir dans le « sommeil onirique », aussi bien pendant notre sommeil qu’à l’occasion d’un état de veille, aidé d’un chaman ou d’un spécialiste de l’hypnose par exemple.

 

Toutefois, le seigneur An se place d’abord comme la «  Pensée » et nous fait comprendre qu’il réside de manière illimitée dans une mémoire permanente, où tout est possible pour lui, puisqu’il y côtoie le passé mais aussi l’avenir des âmes qui y séjournent. Alors, qu’au travers de l’avatar qu’il s’est choisi dans le monde sensible, ce dernier ne représente qu’une infime partie de toutes ses possibilités. Derrière cette idée, on nous informe de manière voilée qu’il a une maîtrise technologique d’un ensemble de génome pour prendre la forme qu’il souhaite. Le seigneur en prenant la forme d’un dragon, voire d’un serpent, ne peut donc pas se résumer à une enveloppe physique, ce qu’il prouve d’ailleurs avec ses axolotls.

 

 

Où va notre âme à notre décès ?

 

De nos jours, la plupart des gens conçoivent leur vie sous un angle matérialiste ou épicurien et s’éloignent de la religion. En somme, la vie n’est que le temps vécu entre naissance et décès, remettant au centre des préoccupations, la nécessité de transmettre son vécu et ses connaissances à une nouvelle génération. Dès lors, un enfant à naître, dépend de la rencontre d’un couple dont l’apport de leurs gamètes sera la résultante de ce projet, l’aube d’une nouvelle génération, mieux élevé, mieux éduqué, plus intelligente…pense-t-on !

 

Or, si notre mémoire permanente est ainsi constituée dans le « sommeil onirique », c’est bien pour déterminer l’endroit propice où notre âme va séjourner à l’avenir dans la matière, rappelons-nous qu’à cet endroit l’âme entrevoit le passé et le futur et sera donc mieux à même de déterminer son futur parcours. Et pour se faire, l’âme doit construire un chemin spécifique pour former sa rencontre avec ce nouveau corps au moyen de ce nouvel être en devenir. Mais en fait, si notre âme vient séjourner dans la matière à un endroit précis, c’est que l’âme l’a apprêtée mais elle ne l’a pas fait seule. Car c’est bien parce que les parents de ce nouvel enfant, ont pris soin dans leur précédent périple au sein du « sommeil onirique » d’être en lien avec une autre âme qu’elles-mêmes, que cette dernière vient effectuer sa descente dans la matière en proximité de ces deux âmes qui lui serviront de parents dans le monde sensible. La formation d’un futur pour une âme passe par une discussion de ce projet avec au minimum deux autres âmes au sein même du « sommeil onirique ». Le futur d’une âme passe nécessairement par la médiation avec d’autres âmes au sein du «  sommeil onirique ». Nous pouvons le comprendre avec l’effet papillon, qui provoque un battement d’aile dans une partie du monde et qui fini par engendrer un effet météorologique mesurage dans une autre partie du monde. Agir dans la matière, c’est bien cela ! Le schéma d’organisation du génome découle directement de l’association de ses trois âmes pour permettre de former la vie ! Ainsi, pour qu’il y ait une nouvelle naissance dans le monde sensible, cela découle des paramètres que trois âmes déterminent pour le séjour de l’une d’elles à partir du « sommeil onirique », notre sauvegarde mnémonique à tous !

Le cas du seigneur An

 

Le seigneur An n’est pas soumis à ce processus puisqu’il fait fabriquer par sa technologie un ensemble d’avatar qu’il peut à loisir investir. Son cas est à part, comme au-dessus de tous, puisque son champ de possibilités semble être infini. Il est donc de manière permanente, à la croisée des passés et des futurs de chacune des âmes qui séjournent dans le « sommeil onirique ». Il réside dans la « Pensée » qui permet d’élaborer des schémas d’organisation de la vie, et cela à grande échelle, puisqu’il connaît, le passé et le futur des âmes qui viennent y séjourner. Toutefois, lorsqu’il se déclare à l’agonie dans le Tome 1, cela montre que toutes ses tentatives d’action sur les gènes Usumgals se sont soldées par un échec. Il nous montre qu’il y a une urgence pour sa survie, puisqu’il ne peut rien concevoir de plus performant pour assurer sa pérennité dans le monde physique. Bien entendu, il s’agit pour lui de se doter d’une enveloppe physique qui lui donne un avantage sur les autres races afin de s’assurer que tous oublient leur passé !

 

 

La reine Arazu intervient dans son équation

 

Sa rencontre avec la reine Arazu est calculée et découle du besoin premier de trouver une solution à son devenir. Et s’il l’a choisie, c’est qu’elle présente quelques dispositions pour y parvenir, puisqu’elle assure le brassage génétique pour sa race, depuis des millions d’années ! Mais celle-ci est comme rétive à ses demandes, comme pour souligner qu’il existe un vieux contentieux entre eux. On apprend d’ailleurs ce qui s’est passé à l’origine de la création du monde et le rôle qu’ils ont tenu chacun. La reine Arazu défend la cause hermaphrodite tandis que le seigneur An défend l’existence dans le monde sensible, établie en genres. Et puis, le seigneur An ne se cache pas pour exprimer sa haine pour la cause hermaphrodite, mais il faut faire une double lecture de ses propos, car lorsqu’il dit qu’il a des ennemis qu’il veut faire tomber, les déclarants méchants et vouer à la pourriture, il s’abstient d’englober la reine Arazu avec cet ennemi. Il y a donc une part de non dit qui nous laisse interrogateur sur la nature profonde de leur relation.

 

 

La nécessité de construire un chemin, ensemble !

 

Pour comprendre que le génome d’un individu est couplé avec son âme, j’ai puisé des informations au sein des écritures du Sefer Ha Bahir qui date de la fin du XIIe siècle. Ce livre nous présente l’organisation divine en 10 puissances créatrices, les sephiroth.  Elles participent au courant mystique de la Kabbale afin de nous délivrer la véritable connaissance du monde divin. On y apprend au verset 133, au moyen d’une parabole, que la « bénédiction » résulte de l’action d’ouvrir un lieu dans un champ afin de l’arroser séparément du champ. Tout ceci contient un sens caché, l’arrosage est une image récurrente dans les écritures pour désigner un personnage qui possède la maîtrise de ses « eaux ». Cette image présente la féminité de manière spécifique, dans sa manière d’enfanter, il s’agit de la déesse mère. Car cette dernière est pleinement investie dans le brassage d’un vaste projet génétique, puisqu’elle seule, à la maîtrise de ses « eaux », c'est-à-dire des semences qu’elles conservent dans une banque génétique, mais cela marque également la volonté du seigneur An de choisir la terre appropriée en tant que propriétaire d’un beau jardin afin que cet arrosage puisse produire la génération qui remplie tous leurs critères.

 

Mais elle refuse ! Est-ce par orgueil ? Sans doute, mais elle ne souhaite pas amoindrir une solution hermaphrodite car elle sait d’emblée qu’elle se coupera d’une connexion directe à la Maison du monde ! A-t-elle trouvée une autre solution ? On en revient à ce passé qu’ils ont eu en commun et qui empêche Arazu d’incliner son action dans son sens à lui ! D’ailleurs, pour mieux cerner cette ancienne rencontre, le seigneur An n’hésite pas à qualifier qu’eux deux ont travaillé pour construire une œuvre de génie. C’est ce détail qui met le lecteur sur la voie. Ils ont déjà travaillé à entretenir la vie…ensemble. Cette vie qui disparaît à présent : la race Usumgal !

 

Et donc, lorsque le seigneur An dit que « la mémoire du Juste est destinée à la bénédiction », il montre qu’il est prêt lui en tant que « Juste », celui qui reste dans «  Pensée » d’une manière illimité, à s’allier à la reine Arazu pour mettre toute sa mémoire acquise depuis si longtemps, à sa disposition, afin d’évaluer le meilleur chemin pour produire un nouveau concept de la vie ! Ainsi, dans les premiers échanges du Tome 1, le seigneur An, fixe le cap, il pose un jalon devant la reine Arazu pour lui faire comprendre qu’elle ne peut pas laisser lui-même et ses propres enfants périr, elle doit intervenir à nouveau sur la souche Usumgal.

 

 

Arazu a secondé le seigneur An

 

Cette notion se renforce puisque le seigneur An se définit comme l’Aleph, la première lettre de l’alphabet hébreu. Et de préciser que l’Aleph, ne se manifeste pas, qu’il est la «  Pensée ». Il s’innocente lui-même de toutes actions dans le monde sensible. Il annonce ensuite qu’Arazu est Beth, la seconde lettre de l’alphabet hébreu mais qu’elle n’a pas connaissance de son rang. Arazu a donc secondé le seigneur An dans l’entreprise pour former la race Usumgal. Mais elle semble omettre ce rang ou elle veut-elle simplement oublier ce temps si lointain qu’il est trop difficile pour le moment d’y revenir ? Compte tenu des capacités de la reine Arazu, il n’est pas envisageable qu’elle est oubliée cette partie de sa propre histoire, comme si sa responsabilité à elle était également en jeu vis-à-vis du jugement de toutes les autres races dont elles à la responsabilité ! Les développements de l’histoire feront la lumière sur cette période trouble et doivent nous rappeler combien le devoir de mémoire est si important !

 

D’ailleurs, le discours du seigneur An le laisse bien entendre, puisqu’il parle de se dresser comme un rédempteur, comme s’il rejetait toute la faute sur Arazu pour avoir ouvert une période sombre de l’histoire. D’autre part, il s’annonce comme un guide, du haut de sa « Pensée ». Ainsi, il prend toujours de la distance, du recul. Il se dresse en seul Juge au-dessus du monde pour indiquer que toutes les actions entreprises dans le monde matériel, ne lui incombent pas, comme si Arazu en était encore la seule responsable. Le seigneur An ne cesse de transmettre son unique résidence, la « Pensée » et cela de manière permanente, il forme donc un calcul qui lui permet de rejeter toutes ses fautes sur Arazu.

 

Tag(s) : #Miscellanée
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